A la suite d’une résidence de deux semaines à Château Nour, le collectif Nymphose s’est dirigé vers l’idée de la transformation et ce que ce mot pouvait nous évoquer: dans quelle mesure cette idée peut se retrouver dans nos pratiques individuelles, investir l’espace de Château Nour, le transformer et y apporter notre regard.
L’intention du collectif Nymphose est de dépasser les notions de race, de genre, d’orientations sexuelle et de classe. Pour considérer toutes les inégalités comme étant à faire disparaître, pour enfin reconnaître l’être humain comme unique, pluriel et complet. Nous portons l’art comme outil d’expression fondamentale et voulons utiliser nos compétences partagées pour que « quelque chose » de nouveau émerge. Nous reconnaissons également l’exclusion de certains groupes ethniques dans les milieux artistiques et voulons palier en général à ce manque de représentation.
En prenant le mot « transformation » comme point de base réflexif, le collectif a écarté une idée principale : la limite. Le concept de transformation implique nécessairement sa limite, sa condition, puis son dépassement.
Nous avons intitulé notre exposition commune Maman à tort qui laisse un espace de suggestion, de changement d’angle de vision, de temps et d’évolution.
Cette exposition regroupe les travaux de trois des membres du collectif Nymphose: Amat Gueye, Imane Otzenberger et Gladys Bukolo.
Cette exposition regroupe les travaux de trois des membres du collectif Nymphose: Amat Gueye, Imane Otzenberger et Gladys Bukolo.
Exposition à Château Nour, Anderlecht du 13 au 29 mars 2020.