exposition de restitution dokountin#4 au Bénin / 2018

La résidence d’artistes dokountin#4 qui s’est déroulée sur le site archéologique d’Agongointo au Bénin durant les mois de juillet-août 2017 avec les artistes Anne Bossuroy, Hélène Amouzou et Florence Aigner ainsi qu’Ishola Akpo a été restituée au public béninois à la mairie de Bohicon puis au centre culturel Ouadada à Porto Novo au mois de juillet 2018.

Le village souterrain d’Agongointo est un joyau archéologique situé à environ 110 km de la capitale économique Cotonou sur le plateau d’Abomey dans le département du Zou contenant des maisons souterraines, des arbres sacrés, des temples vodun et des objets archéologiques. Mêlant histoire, biodiversité, pédagogie et artisanat, le village souterrain est un site unique qui fait découvrir un aspect dominant de l’histoire du fameux royaume de danxomɛ: un ensemble de maisons souterraines appelées ahwuando (trou de guerre en fongbe) datant du 18e siècle.

Chaque artiste s’est inspiré d’un aspect particulier du site et l’a retranscrit dans son propre langage.

La photographe Hélène Amouzou a réalisé des portraits touchants, intimes du personnel du site, guides, hôtesse d’accueil, ouvrier mais aussi jardinier, vendeuse, fondeur, pris dans leur quotidien mais également des enfants de l’ONG Dapi Bénin (Dispensaire Ami des Prisonniers et des Indigents) ayant participé aux ateliers en 2017.

Ahwando est la nouvelle série de photographies de l’artiste béninois Ishola Akpo réalisées en 2017. En découvrant un site datant du 18ème siècle ayant servi aux habitants de la région d’Abomey de cachettes souterraines face aux envahisseurs venus de l’est, l’artiste s’est reconnecté avec l’histoire de ses propres ancêtres, lui-même étant originaire du Nigéria. A travers un dispositif d’autoportraits mis en scène dans des lieux du site, il rejoue les razzias ancestrales en se plaçant dans la peau des traqués par des dispositifs divers : camouflage dans les feuilles mortes, poteries dissimulant le visage mais également tapi dans l’obscurité des ahwando, à la fois guetteur et traqué.

Quant à Florence Aigner, elle a sollicité les habitants des alentours par l’entremise du gongoneur afin qu’ils amènent un objet qui leur était précieux. En échange de l’histoire de l’objet, les habitants pouvaient visiter le site gratuitement et s’approprier cet endroit au patrimoine encore méconnu. Ce projet lui a permis de récolter des dizaines d’histoires de vie dans lesquelles nous pouvons nous immerger à la découverte des petits secrets de chacun.

Enfin, Anne Bossuroy investira, en partenariat avec les enfants et les artistes locaux, l’espace public proche de la mairie avec les recettes de l’amour tirées d’un livre de recettes médico-magiques du Bénin.

De vzw mòsso heeft het genoegen u op donderdag 12 juli in Bohicon uit te nodigen op de tentoonstelling in verband met de restitutie van de artiestenresidentie dokountin#4 die op de archeologische site van Agongointo in Benin plaatsvond in samenwerking met de artiesten Florence Aigner, Ishola Akpo, Hélène Amouzou en Anne Bossuroy. Dankzij een immersie in deze archeologische parel, gelegen op een honderdtal kilometers van de economische hoofdstad Cotonou, konden de artiesten een aantal culturele vooroordelen ontdekken, verkennen en herzien om nu hun ervaring met het publiek te delen aan de hand van kunstwerken die verschillende aspecten van de site achterhalen.
De residentie ging gepaard met artistieke workshops gericht tot kinderen van de NGO Dapi Benin met als thema het denkbeeldig museum, waarvan enkele kunstwerken gemaakt door de kinderen zullen getoond worden tijdens deze tentoonstelling.
Ishola Akpo focuste op het Benins erfgoed en haar eigen relatie met archeologische voorwerpen, hun verhaal en de overdracht van dit erfgoed, aan de hand van een reeks autoportretten genaamd Ahwando. Hélène Amouzou fotografeerde de architectuur van de site maar ook de kinderen van de NGO Dapi Benin en de talrijke personen die deel uitmaken van het dagelijks leven van de site. Florence Aigner verzocht, via een stadsomroeper, de bewoners in de nabijheid van de archeologische site om een voorwerp dat voor hen kostbaar is naar het museum te brengen. Met dit participatief project heeft ze verhalen van het alledaagse leven kunnen verzamelen, die u aandachtig zal kunnen beluisteren. En tot slot, Anne Bossuroy die haar inspiratie vond in het mystieke leven en olieverfschilderijen maakte waarin ondermeer wordt verwezen naar medisch-magische ingrediënten die u helpen om de liefde te vinden.

Avec le soutien de Wallonie Bruxelles International et de la Fédération Wallonie Bruxelles

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